Bien sûr, l’adolescence est une période particulière du développement. C’est une période de construction identitaire où l’on cherche à savoir qui l’on est, à s’intégrer au groupe et à tester ses limites. Ce sont autant d’éléments qui peuvent pousser à la consommation d’alcool ou d’autres substances, parfois en des quantités qui n’ont pas été anticipées. Mais en plus de ces différents aspects psychosociaux, certains facteurs physiologiques rendent les jeunes plus vulnérables aux effets de l’alcool que les adultes. En effet, certains organes n’arrivent à maturité que plus tard dans la croissance. Le foie et le cerveau, notamment, sont des organes fortement impactés par la consommation d’alcool et le cerveau se développe encore jusqu’à environ 25 ans. Par ailleurs, le risque de développer une dépendance est plus important durant la croissance, car les organes s’habituent à fonctionner avec l’alcool. Que les excès soient dans la quantité ou la fréquence, ils peuvent avoir plus de conséquences chez des jeunes consommateurs.

C’est pourquoi nous intervenons autour des premières consommations. Nous sensibilisons les jeunes aux effets de l’alcool de manière bienveillante et leur donnons toutes les cartes en main pour leur permettre de prendre leurs propres décisions.

Astrid Stauffer-Engeström

Responsable du Secteur prévention

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