L’interview de Julie Burin

Coordinatrice des appartements de transition (AT) de la Croix-Bleue romande (CBR) depuis une année, Julie Burin répond à nos questions.

A quoi ressemble ton travail à la CBR?

Il est varié et comporte plusieurs facettes. Une partie sociale qui est en lien direct avec les bénéficiaires. Je commence par un travail d’évaluation des candidatures pour l’accès à un AT. Je travaille ensuite en binôme avec un référent social CBR sur le suivi et les situations des personnes en AT. Je m’occupe de la gestion administrative et technique des logements avec une partie recherche de nouveaux logements. Je présente aussi le programme aux différents partenaires. Finalement, il y a aussi un travail de fond à mener sur les outils et ressources à disposition ainsi que ceux à mettre en place pour l’avenir.

Qu’est-ce qui te motive ?

Je me sens proche des valeurs de solidarité, de bienveillance et de partage que les professionnels des différents Secteurs s’engagent à faire vivre au quotidien. La mission de la CBR est très complète car elle est active dans la prévention et la réduction des risques, dans le suivi individuel et collectif, dans le soutien aux membres des familles touchées par l’alcoolodépendance et propose un accompagnement à la réinsertion socio-professionnelle.

Quelle est la vision des appartements de transition ?

Je dirais que c’est une étape, une marche entre l’avant et l’après. Chaque personne arrive avec son histoire, ses ressources, ses difficultés et ses aspirations pour l’avenir. Certaines personnes ont besoin de retrouver une autonomie et un rythme de vie après de longs mois d’hospitalisation, d’autres ont besoin d’un cadre sécurisant pour stabiliser l’abstinence et construire un nouveau projet professionnel. Pour d’autres encore, la reconstruction de leur environnement social est au premier plan.

Parle-nous d’une de tes passions !

Les voyages ! J’ai eu la chance de partir à la découverte de plusieurs pays et cultures. J’aime beaucoup ces moments qui nous permettent de faire une pause et de se reconnecter aux autres et à soi-même. La nature humaine me fascine ! Elle est capable du meilleur comme du pire avec au milieu une gamme infinie de couleurs et de parfums. Mon mari dit souvent « une seule main ne peut pas applaudir ». Je trouve ça très parlant !

Propos recueillis par Laetitia Gern pour le journal Le Romand bleu